Cuivre

Suivez & Partagez

Le cuivre, qui est présent dans tous les tissus de l’organisme, est un oligo-élément majeur. Il est absorbé dans l’estomac et l’intestin, transporté par l’albumine jusqu’au foie où il forme une protéine complexe : la céruloplasmine. Il est principalement stocké dans le foie, les tissus nerveux, et les muscles. Les excès sont éliminés par le corps dans les selles.

On le trouve dans de nombreuses enzymes, il participe aussi à la conversion de certains acides aminés et à la synthèse des phospholipides, ce qui lui donne un rôle essentiel dans la préservation de la gaine de myéline des nerfs. Il aide à la conversion de la tyrosine en mélanine, qui est responsable de la coloration de la peau et des cheveux, au fonctionnement de la thyroïde, et à l’équilibre de l’histamine.

Les actions du cuivre

Les cuivre est un important catalyseur de la formation de l’hémoglobine, responsable du transport de l’oxygène dans le sang, il est lié dans les globules rouges à l’érythrocupréine, entre en jeu dans la respiration des cellules et participe à la formation du collagène, principalement dans les os et les tendons.
Le cuivre est toxique à trop fortes doses, ce qui rend sa supplémentation délicate. Il est utilisé en traitement d’appoint des anémies, du vitiligo, de la fatigue, des allergies et des ulcères à l’estomac.
L’utilisation des bracelets en cuivre pour le traitement des rhumatismes est une controverse ancienne étant donné que les porteurs continuent à en garantir les effets bénéfiques. L’explication avancée par les scientifiques est que le cuivre des bracelets réagit avec les acides gras présents dans la peau, formant des sels de cuivre absorbés ensuite par l’organisme.
Des études récentes que le salicylate de cuivre, par exemple, est plus efficace dans le traitement des rhumatisme que le cuivre et l’aspirine pris séparément. Le cuivre fait également parti de la superoxyde dismutase (SOD).
Il n’y a pas, actuellement, de consensus scientifique sur la quantité de cuivre nécessaire à l’homme. On sait cependant que certains facteurs comme la malnutrition, ou les excès de zinc, augmentent les besoins de l’organisme en cuivre alors que d’autres, comme la prise de la pilule contraceptive, font augmenter le taux de cuivre dans le sang.

Les aliments contenant du cuivre

Le cuivre est présent dans tous les aliments naturels, les meilleures sources étant les céréales naturelles, principalement le blé et le sarrasin, les produits de la mer, en particulier les crevettes et les huitres, les abats, la plupart des légumineuses et des fruits secs ainsi que les légumes verts foncés.

Les effets d’un excès de cuivre

Un taux élevé de cuivre dans l’organisme, surtout lorsqu’il est accompagné d’un taux faible en zinc, ce qui est souvent le cas, entraîne de nombreux problèmes : stress, anxiété, pertes de concentration, pertes de mémoire, insomnies, états d’asthénie, dépressions physiques et psychiques, sénilité, épilepsie, autisme, hypertension, syndrome prémenstruel, syndrome post-partum… Cependant la relation de cause a effet n’a pas été démontrée dans tous les cas et l’Organisation Mondiale de la Santé considère le cuivre comme non toxique. Dans tous les cas il ne vaut jamais dépasser une supplémentation de 50 milligrammes par jour et toujours penser à équilibrer la balance cuivre/zinc.

Les effets d’une déficience en cuivre

Une déficience en cuivre est souvent associée à une déficience en fer et entraîne fatigue, pâleur, œdème, perte des cheveux, anorexie, diarrhée et dermatoses. Sur une durée plus longue les problèmes peuvent s’intensifier : Mauvais fonctionnement de la thyroïde, immunité réduite pouvant entraîner une augmentation des infections, problèmes cardio-vasculaires, augmentation du taux de cholestérol, déminéralisation osseuse, et irrégularité du rythme cardiaque.