Vitamine C

La vitamine C est une vitamine indispensable à notre organisme, isolée des citrons en 1932, elle en a tiré son nom (C pour citrus). Mais les symptômes de sa déficiences étaient déjà connu depuis 1500 avant JC et furent décrits par Aristote. Sa déficience entraînait autrefois le scorbut et décimait les marins jusqu’au 18eme siècle, avant la découverte de l’effet du citron sur la maladie.
Fragile, elle est détruite par l’air, la chaleur, la lumière et la cuisson (surtout à l’eau bouillante). Elle est stockée en partie au niveau des surrénales, de la pituitaire, du cerveau, des yeux, des ovaires et des testicules. Bien assimilée en temps normale par l’organisme, moins bien en période de stress, de prise d’alcool, de tabac, de cortisone, d’antibiotique ou d’aspirine.

Les actions de la vitamine C

C’est une vitamine hydrosoluble qui participe à la prévention ou au traitement des rhumes, et plus généralement des affections virales comme la grippe, mais son domaine d’action va bien au-delà :
- action antioxydante capable de contrer les actions néfastes des oxydants comme les radicaux libres et protégeant la vitamine A, la vitamine E et certaines vitamines B contre l’oxydation.
- action antitoxique et immunorégulatrice : effet positif sur la production de neutrophiles, de lymphocytes et de l’interféron.
- action antihistaminique, anti-infectieuse, antivirale.
- action anti-inflammatoire et antiœdémateuse au niveau de la microcirculation.
- protection des parois des vaisseaux sanguins, synthèse du collagène.
- joue un rôle dans le métabolisme du fer en promouvant son absorption. (Ce qui la rend très intéressante pour les végétariens).
La vitamine C intervient aussi dans la formation de collagène, et dans la santé de nombreux organes (peau, cartilages, vaisseaux sanguins, os, ligaments), elle joue un rôle dans le métabolisme de la proline, de la lysine, de la tyrosine, de l’acide folique, du tryptophane et du cholestérol. Elle stimule les surrénales et la thyroïde ainsi que la libération d’adrénaline.
La vitamine C favorise les effets antalgiques, antipyrétiques (contre la fièvre) et anti-inflammatoires de l’aspirine, ce qui a poussé de nombreux fabricants à associer dans un même comprimé aspirine et vitamine C.

La déficience en vitamine C

Une déficience en vitamine C affaibli le système immunitaire et rend l’organisme vulnérable aux attaques extérieures comme les rhumes mais aussi les affections virales, elle peut aussi être la cause de fatigue, d’œdème, d’amaigrissement, d’hémorragies et de mauvaise absorption du fer.

Les précautions d’emploi

Il faut faire attention à la qualité et à la forme d’administration de la vitamine C que vous souhaitez utiliser : Les formes non acidifiantes, ascorbates, ou à effet retard sont préférables car moins sujettes aux intolérances digestives . Cependant il ne faut pas avoir peur, même pour des traitements de longue haleine, de prendre des doses suffisantes (2 à 4g/jour) en au moins deux prises pour améliorer son assimilation car la vitamine C est non toxique pour un individu en bonne santé.

Les aliments contenant de la vitamine C

Les meilleures sources de vitamine C sont (par ordre décroissant d’importance) le cassis, persil, navet, poivron rouge et vert, radis noir, kiwi, fraise, litchis, cresson, épinard, mâche, pomme de terre, miel.

Le surdosage en vitamine C

La vitamine C de bonne qualité est absolument non toxique aux doses préconisées ci-dessous (2 à 4g/jour) et le reste même pour des doses allant jusqu’à plusieurs dizaines de grammes par jour. Au-dessus de quelques grammes, et en cas d’intolérances digestives (ballonnements, nausées, vomissements, diarrhées…), il est conseillé de privilégier la vitamine C sous formes de sels, ascorbates, plutôt que sous forme d’acide ascorbique.